En Conseil CODAH pour une étude sur les transports en commun gratuits, le respect du repos dominical, le soutien aux CMP, à notre université et le développement de notre aéroport

D 4 octobre 2018

4 octobre - En Conseil de la CODAH ce soir, pour notamment proposer le lancement d’une étude sur la gratuité des transports en commun.

Je suis également revenu sur la nécessité de se mobiliser en faveur du développement de notre aéroport dans le cadre d’une plate forme aéroportuaire normande sur laquelle il doit pouvoir prendre toute sa place.

Ou encore sur mon opposition à la généralisation des ouvertures des grandes surfaces le dimanche. Le repos dominical est un droit pour les salariés, c’est aussi une garantie d’équilibre et d’épanouissement pour la société.


Seinomedia.fr, le Conseil CODAH en live


Pour télécharger l’article de la Presse Havraise du 6 octobre 2018

Par ailleurs, j’ai rappelé la nécessité de valoriser l’enseignement supérieur public et pas seulement celui du privé...

Enfin, avec les élus communistes et républicains du Conseil communautaire nous avons appelé, à travers un voeu présenté par Nathalie Nail, à des actions fortes pour restaurer une prise en charge satisfaisante en CMP (centres médicaux psychologiques), de nombreux enfants devant actuellement attendre près d’un an avant de pouvoir espérer un suivi. Autant dire toute une éternité pour un gamin. C’est inacceptable. Cela n’a pas pourtant pas empêché le Conseil de voter contre ce voeu à l’appel de son président Luc Lemonnier.


Texte du voeu déposé


Intervention d’Alban Bruneau

Nous avons aussi appelé à la vigilance concernant les nouvelles compétences dévolues à l"agglomération en matière de soutien aux entreprises. Elles bénéficient déjà des grandes attentions du gouvernement pour soutenir leur activité, leur développement et leur faculté à créer des emplois. Le projet de loi de finances 2019 prévoyant d’ailleurs d’aller encore plus loin avec 42 milliards de mesures en faveur des entreprises, à peine 6 milliards en faveur des ménages.

Si l’intervention publique reste indispensable dans certaines situations : pour sauver une entreprise menacée malgré son potentiel, nous l’avons vu récemment avec Isoplast dans le bon sens mais aussi avec Lafarge dans le moins bon, ou pour implanter une filière utile et génératrice d’emplois, nous le voyons à travers celle de l’éolien en mer actuellement ou encore celle qui pourrait accompagner le nouveau process vert de notre centrale thermique, elle doit rester ciblée et maîtrisée. La CODAH ne doit pas devenir un guichet à financements pour des entreprises qui n’en ont pas besoin.