Proche-Orient : Il faut arrêter les déclarations et enfin agir pour la paix !

24 octobre - Ma question au gouvernement, cet après-midi à l’Assemblée Nationale :

"Depuis l’agression terroriste du Hamas en Israël, et plutôt que de réagir par le droit et la justice, le gouvernement israélien se déchaine contre la population palestinienne.

Le blocus total de Gaza et les bombardements ont déjà tué des milliers d’innocents.

En Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, la colonisation continue. Plus de 90 Palestiniens y ont été tués par des colons en une semaine.

Près de 600 Israéliens arabes ont été expulsés de chez eux en guise de représailles.

Et des campements de réfugiés sont assiégés par l’armée israélienne.

C’est indigne d’une démocratie, pourriez-vous dire !

Il faut le rappeler : le peuple palestinien n’est pas responsable des horreurs du Hamas !

Alors que le conflit déborde dans les pays arabes voisins, la France, membre du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, doit poser en urgence des actes forts pour que nous trouvions au plus vite le chemin de la paix. Le corridor et les moyens humanitaires ne sont qu’une goutte d’eau pour la population.

La France doit agir pour obtenir au plus vite un cessez-le-feu permettant notamment la libération des otages. Cela entamera une ère nouvelle de négociation de paix en tenant compte des leçons de l’histoire.

Ce cessez-le-feu ne peut conduire à un statuquo. Il doit conduire à un accord de paix.

Les pacifistes israéliens, palestiniens ou français le réclament depuis des années et proposent de très nombreuses solutions à mettre en œuvre rapidement.

Les paroles des bellicistes n’ont fait qu’empirer le drame.

Malheureusement seuls les morts font réagir.

En 2014, notre Assemblée a voté une résolution visant à la reconnaissance par la France de l’État palestinien.

Près de 10 ans plus tard, il est temps d’y accéder.

Le Président de la République semble enfin y être prêt.

Si la France posait un acte diplomatique de cette ampleur, quel message magnifique et utile pour la paix !

Êtes-vous prêts à œuvrer concrètement à un accord de paix, après avoir tout fait, tout, pour obtenir un cessez-le-feu ?"