A la raffinerie : La force et la réquisition au lieu de l’apaisement et du dialogue !

(Article mis à jour le 24 mars)

24 mars - Réquisition de salariés en grève : un bien dangereux coup de com et de force qui jette encore un peu plus d’huile sur le feu allumé par Emmanuel Macron...

Après l’échec des réquisitions, ordonnées par le Préfet, d’agents en grève à la raffinerie de Normandie hier, ce matin c’est l’escalade avec une intervention des forces de l’ordre pour nasser les salariés mobilisés, afin de faire entrer ceux qui étaient réquisitionnés.

Non seulement la réquisition est visiblement abusive comme l’attestent les recours engagés devant les tribunaux, mais elles sont dangereuses. Ce contournement du droit de grève, droit de grève garanti par la Constitution, n’a vocation qu’à tenter de démontrer à l’opinion que le gouvernement « débloque le pays »… sauf que c’est lui qui « débloque » !

D’abord parce qu’il s’entête à vouloir gouverner contre la volonté du monde du travail et du peuple. Mais aussi parce que ces « réquisitions » ne servent à rien techniquement parlant !

Qui peut croire que quelques salariés réquisitionnés suffiraient à reprendre une activité normale !

C’est même tout le contraire, face à cette brutalité et cette nouvelle injustice, la mobilisation s’amplifie encore plus et fait tâche d’huile !

Pour éteindre le feu, un seul moyen : retrait du recul des retraites !

23 mars - Face aux réquisitions dont je mets en doute la légalité, j’ai écrit au Préfet pour lui demander d’y mettre un terme. Alban Bruneau, Maire de Gonfreville l’Orcher l’a également saisi.

22 mars - Au lieu d’entendre enfin le monde du travail massivement mobilisé contre son projet de recul des retraites, Emmanuel Macron et son gouvernement font le choix de la répression en attaquant le droit de grève par des réquisitions, à Paris, à Fos-sur-Mer, à Gonfreville l’Orcher...

Comment peuvent-ils croire qu’un mouvement social aussi juste et massif va se résigner et se dissoudre sous les injonctions d’un pouvoir politique qui a perdu pied à force de s’entêter à vouloir gouverner contre la volonté du peuple ?

Ses manœuvres ne méritent qu’une chose : une mobilisation et une détermination encore plus forte ! Nous sommes du côté du progrès et de la justice.

J’assure de nouveau ma pleine solidarité et tout mon soutien aux travailleurs en grève, à leurs organisations syndicales, à tous ceux qui se mobilisent sous des formes diverses, et ceux qui les soutiennent.